L’Économie Circulaire de la Donnée : libérer la valeur économique et sociétale des données

Édité le :
Par : Caroline Alazard

Produire ensemble de nouvelles données pour relever les défis économiques et sociétaux d’un monde en transition

Les entreprises et les territoires ne peuvent plus croitre en ignorant les limites planétaires et ses conséquences sociales. Refonder les stratégies dans cette nouvelle donne va demander de la Donnée pour mieux comprendre et agir sur le réel. C’est la chance offerte par la transformation numérique.

En effet, la Donnée offre de multiples usages qui permettent de stimuler une efficience et une innovation durables : nouveaux services, expérience Client à impact positif, processus de fabrication optimisés, durée de vie et recyclage des produits augmentés, réduction des intrants et des coûts … Les données sont la nouvelle ressource pour « faire mieux et autrement avec moins » et les gains collectifs sont proportionnels à la libre utilisation-réutilisation des données. Toutes les entreprises et organisations quels que soient leur taille et leur secteur d’activité sont concernées.

L’enjeu n’est plus d’accumuler la Donnée pour en tirer une valeur marchande à des fins de commerce et publicité. L’enjeu est de produire ensemble de nouvelles données pour relever les défis économiques et sociétaux d’un monde en transition. Pour y parvenir, de nouveaux modèles de gouvernance des données en écosystème deviennent nécessaires. C’est le sens que nous avons donné à l’Économie Circulaire de la Donnée.

L’Économie Circulaire de la Donnée : un nouveau modèle de co-gouvernance et de création de valeur pour le partage des données.

L’Économie Circulaire de la Donnée vise à co-produire en écosystème et en continu un capital de connaissances utiles à un besoin d’intérêt collectif, en générant des boucles successives de nouvelles valeurs économique et sociétale, tout en minimisant l’empreinte environnementale des données par la mutualisation.

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L’Économie Circulaire de la Donnée s’appuie sur trois lignes de force.

Préserver son autonomie stratégique dans la coopération avec le Commun de Data Intelligence :
La mise en commun de données vise à co-produire des connaissances partagées sous la forme de données activables et réutilisables qui, sans « déposséder » un contributeur de ses droits sur ses propres données, développe ses capacités d’apprentissage pour innover ou s’adapter dans sa singularité.

Faire du Commun de Data Intelligence, le moteur de la valorisation incrémentale et continue des données partagées :
Chaque contributeur dispose des données pour améliorer son produit/service ou en proposer de nouveaux, tout en pouvant s’adapter en continu aux attentes de ses clients et parties prenantes. Des outils d’intelligence permettent d’interopérer les processus de mise en commun de données, de production et de partage des connaissances entre l’écosystème et ses contributeurs.

Une logique de co-expansion :
Une boucle de valeur se met en place entre l’écosystème et chacun de ses contributeurs. Tous les contributeurs disposent simultanément d’un nouveau potentiel d’actions et de création de valeur. Quant aux besoins des bénéficiaires, ils sont mis au centre de la boucle de valeur grâce à la finalité d’intérêt collectif adressé par l’écosystème.

La Donnée n’est pas ce « nouveau pétrole » qui permettrait à l’économie de se dé-matérialiser tout en oubliant l’épuisement de ses ressources. La Donnée est le nouveau fluide qui permet de reconnecter nos modes de production et de consommation aux réalités du monde physique … en exerçant pleinement nos responsabilités, car il n’y a pas de liberté sans responsabilité.

Caroline Alazard, présidente et co-fondatrice de newmeric

https://newmeric.eu

  • Accélérer l’alignement des intérêts avec la méthode C.I.R.C.U.L.A.R.

    newmeric s’est associé avec les co-fondatrices de l’agence les lieux dits pour mettre au point une méthode innovante de Data Design Thinking.

    C.I.R.C.U.L.A.R. est la méthode de co-construction du Commun de Data Intelligence. Structurée en canevas, elle permet d’identifier les cas d’usage de l’Économie Circulaire de la Donnée, puis de réunir les conditions stratégiques, économiques, juridiques et techniques du partage des données.
    La méthode s’applique à toutes les échelles : entreprise, filière, territoire ou communauté d’intérêt.